Traqué (suite de infiltration)

Plick plick plick.

Ce goutte-à-goutte incessant agaçait Yuïo comme jamais, de plus la blessure de son bras l'elançai douloureusement, le village fantome fut le seul endroit où il trouvait bon d'aller, demain toute la citée ne parlerait que de l'intru masqué et de la tuerie dans la caserne.

Il était probablement suivit de près, s'il retournait à la falaise son emplacement serait alors connu par l'armée de Zareha.
Il entra dans une maison peut endommagée, relativement peu comparé aux reste. dedans se trouvaient des bouts d'étoffes encore en état potable,

Il retira la flèche, en si reprenant à plusieur fois tellement l'action etait douloureuse et la flèche mortellement enfoncée. Et se fit un garrot.

*Réflechissons...Ici je suis sur mo errain, j'ai donc un avantage. Il fait nuit, et j'ai un peu d'avance, il me reste bien quelques explosifs, mes katana et mes dards de lancé... Mes adversaires seront nombreux, je peut compter sur un affolement et une instabilité mentale dut au choc de la perte de camarade associé à la surprise. Donc je peux faire un piege. Il ne connaissent pas mon visage, ni mes ailes...*

C'est là qu'il remarqua les gouttes de sang...Ils viendraient inexorablement ici. Il essuya ses mains sur le masque, elles etaient couverte de son sang après qu'il ait enlevé la flèche, il enleva le masque pour le remplacer par u bout de tissu.

Puis il se servit de divers elements dans la maison et fabriqua un épouventail éxplosif...Il prit tout son temps pour le placer mes des bruits approchaient, Il l'etendit comme s'il etait mort et lui mit le masque avant de quitter la maison.

"Cétait mes derniers espèrons que ça fonctionne.Maintenant je ne saigne plus...Ils vont tous mourrir."

Il se plaça à l'extreme opposé du village et se cacha du mieux qu'il pouvait.

*L'ennui c'est que je ne contiendrai pas cette magie avec cette distance et se nombre, mais je pense qu'ils n'auront pas e temps de preparer un kekkai.*

[ouvert à tous ceux qui veulent me suivre mais déconseillé aux élèves...]

[Je m'incruste en tant qu'observateur, donc pour le moment je n'interviens pas dans l'action, impossible de me repérer donc ]

Zoltan avait suivi Yuïo à distance, s'arrêtant à l'entrée de la ville, et guettant la sortie de celui ci.

Apparemment son intervention avait dégénéré. Zoroa Flamboyante n'était pas à prendre à la légère... il avait pourtant prévenu le jeune avariel de cela. Celui ci n'en avait pas tenu compte ou quoi?

Il était, comme à son habitude, perché dans un arbre, quasi indétectable, ses fonctions vitales réduites au minimum, évitant ainsi de se faire repérer par quelqu'un de force rouge.

Il observait la scène. Yuïo filait vers le village fantôme...

Il avait un peu d'avance sur ses poursuivants, que Zoltan pouvait distinguer à quelques centaines de mètres derrière lui.
Yuïo était bléssé au bras... Ce qui arracha à Zolatn une moue de mécontentement. Décidément, rien en s'était passé correctement...
Prêt à intervenir en cas de problème majeur, Zoltan s'était perché sur un autre arbre, et regardait faire son subordonné. Un manequin explosif... Un sourire passa sur son visage. Yuïo ne renoncerait donc jamais à ces massacres...

Yuïo fit un grand sourire en entendant la détonation. Mais quelquechose le tracassait encore, elle etait venue seule! Qu'avait elle en tete? En tout cas elle, elle avait surement survecut à son piege...Il alait devoir terminer le travail maintenant avant qu'elle ne termine le sien.

Mais il se demandait ce que Zoltan allait en penser... Il s'imaginait mal en train de tendre sa fiche à Zoltan en lui disant: "de toute maniere je l'ai tuée." Il serait sans doute furieux, cet homme pouvait etre terrible sans doute et Yuïo craignait de le mettre en colère un jour. Enfin...ce qui est fait est fait, il ne pouvait pas revenir en arriere.

Il s'envola et apparut derriere la commandante, sur un grand amas de peirre et autres materiaux de construction.

"Alors tu es venue seule, je ne sais pas si c'est tres judicieux, ici, tu es sur notre terrain. Écoute moi bien gamine, rentre chez toi et dit que tu ne m'as pas trouvé ca sera bien mieux pour tout le monde...J'ai versé trop de sang ce soir."

Biensur, elle ne ferait pas marche arriere, son regard etait trop furieux pour ca.Alors il la tuerait puisqu'en fait, iln'avait pas le choix.

Il savait qu'elle ne serait pas partie, il sourit sous l'echarpe qui lui cachait encore le visage.

"Rien de honteux, cette guerre commence à peine, c'etait ma derniere offre tant pis."

Visiblement elle ne rentrerait pas sagement à la maison. Yuïo regarda comme desinterressé le trait foncant sur lui. D'un geste fluide il l'attrapa en vol.

"Si tu veux me tuer tu devras le faire de dos...Tu veux savoir pourquoi j'ai tué tes hommes? Soit je vais te le dire. Tout simplement parce que, les monstres pour les uns, sont des héros pour les autres. Tu penses qu j'irai en enfer pour ca, pour moi il n'en est rien.
L'homme et les humanoïdes ne sont pas faits pour ces povoirs, ces pierres sont contre-nature. Pour vous ce n'est qu'un moyen de plus pour exprimer votre violence, votre soif de pouvoir. C'est ainsi que mon village à été détruit par la magie rouge....(Il tire son katana) Nous les sangwals, nous sommes les élus, qui avons acquis des pouvoir surnaturels pour palier à l'anomalie que vous etes. Nous nous devons de nettoyer ce mon de l'infection des trois soeurs, et c'est une mission que je me dois d'accomplir..."

À ces mots Yuïo senvolla vers son adversaire pourl'empecher de decocher sa flèche. Et frappa pour obliger Zoroa à ranger son arc et l'affronter en combat rapproché.

"...En rayant cette fouttu ville de la carte. Je me moque de ton avis, mon experience m'as démontré que les monstres c'est vous!"

Yuïo tressaillit, ce sifflement, il le connaissait, Zoltan etait là, et il appelait l'elfe à le rejoindre. Il ne preta aucune attention à ce que dit la fée et d'ailleur il s'en moquait, parcontre le fait qu'elle avait atrapé sa gorge prouvait qu'elle perdait ses moyens.

Yuïo decrocha un puissant coup du manche de son sabre dans son ventre avant qu'elle ne le frappe de son sabre. Il attrappa à son tour sa gorge et s'approcha de son oreille.

"Alors effectivement, tu n'es qu'une gamine qui pleure son pere, sans raison, un village entier a été brulé, mes amis ma famille. Par un elfe de force rouge frustré de n'avoir qu'un seul ami...Moi." À cet instant les yeux de Yuïo ne reflettaient que de la trstess à cette évocation, tristesse mélé à la haine des forces tout particulierement de la force rouge si destructrice.

"Je me moque de ce que font les autres Sangwals, et de leurs motivations...Tout ce que je veux c'est vous voir disparaitre. Maintenant je dois y aller."

Aprés quoi il propulsa la jeune fée vers le bas et parti en direction du sifflement avant de tourner vers les falaises une fois hors de porté de tout regards.

Elle suffoqua sous le coup, et se débatit. Elle n'écoutait pas ce que lui disait le Sangwal, tout ce qu'elle voyait, c'est qu'il était là, à portée de main, et qu'elle n'arrivait pas à le tuer. Lorsqu'il la projeta enfin en arrière, elle se rétablit, tremblante de rage et de frustration. Mais tout n'étais pas perdu. Il s'éloignait ... La fée récupéra son sac rapidement, encocha une nouvelle flèche, et visa ce dos qui s'éloignait vers l'origine de ce bruit auquel elle n'avait tout d'abbord pas fait attention. La trait partit dans un sifflement rageur, mais la densité de la nuit l'empêcha de voir s'il avait atteind son but ou non. Elle voulut se lancer à sa poursuite, mais l'un des soldats qui étaient enfin parvenus jusqu'ici la héla.

- Général ! Laissez tomber, vous ne parviendrez pas à le ratrapper.

- Tais-toi idiot ! Je le veux et je l'aurais !

Mais elle descendait doucement, et attérit tremblante. Elle murmurait des paroles troubles, que les soldats ne parvinrent pas à comprendre. Le soldat qui l'avait appelée la prit fermement par l'épaule. C'était un officier humain de force noire.

- Ce ne serait pas raisonnable. Il est loin maintenant, il a rejoint ses comparses. Nous organiseront une battue demain, il aura forcement laissé des traces, mais pour l'instant c'est trop tard.

Zoroa leva alors les yeux vers lui. Elle semblait tout à coup se rendre compte de ce qui c'était passé, de la perte de contrôle d'elle même. Elle s'était fait avoir comme une débutante. Une uniue larme de rage perla sur sa joue, mais elle se détourna. Un soldat lui offrit son cheval pour le retour, qu'elle s'empressa de monter. Elle ne voulait plus utiliser ses ailes. Elle claqua des talons, et la bête partit droit en direction de la ville, où elle irait directement rejoindre Carmine ou ses soeurs. Une pensée résistait dans sa tête. Elle le retrouverait un jour, et cette fois, elle serait en parfaite possession de ses sentiments ...

La jeune femme perdait ses moyens. Apparemment, la vue d’un sangwal, ou le fait de parler avec Yuïo, si théâtral et presque sadique, lui faisait bouillir le sang.

C’était un point positif, dans toute cette histoire... car si les trois soeurs avaient bien fait leur choix au niveau des capacités guerrières, elles s’étaient lourdement trompées sur le tempérament de leur meilleur soldat... Celle-ci n’était plus qu’une boule de nerf. Zoltan sentait que Yuïo ne l’écoutait plus. Il avait donc entendu le sifflement...

Ce fut à ce moment là qu’il libéra en partie son propre pouvoir, pour permettre à ce dernier de partir sans problèmes... Zoroa n’avait rien détecté tant elle s’énervait. D’ailleurs, elle venait de recevoir un coup..; de poing? Zoltan n’aurait pu le dire. Toujours était-il qu’elle était pliée en deux par la douleur.

Il était donc inutile de risquer de se faire repérer plus longtemps. Il retrouva son aura neutre, et d’ailleurs, il avait bien fait, car de nombreux soldats arrivaient...

Il ralentit à nouveau son rythme cardiaque, mais pas trop, car il devait suivre Yu€o qui avançait très vite avec ses ailes...

une vingtaine de minutes plus tard, il était dans la salle de réunion de la falaise...


Andarielle regarda ses deux compagnons d’infortune, si curieux de savoir le passé