L'arivée du prince... [terminée]

La caserne. Lieu d'entraînement pour les nouvelles recrues comme pour les vétérans... Aujourd'hui d'ailleur arrive un personage bien particulier...

Un cheval galope dans la cité de Zareha. Un cheval monté par un homme caché par une vielle cape mitée... Il entre dans la caserne et, sans porter la moindre attention aux soldats qui le menace de leurs épées, entre dans le bureau de rescencement. Il soulèva sa capuche et laissa apercevoir un visage d'homme aux cheveux bleux.

"Dites, c'est bien ici pour s'enroler dans l'armée?"

Son regard montrait qu'il était déterminé a obtenir ce qu'il voulait et qu'il ne démordrait pas. Ces motivations étaient, quand t-a-elle bien dissimulées avec son corps derrière la cape en lambeaux. Qui était ce jeune et surtout, était-il un danger pour Zareha?

Début d'après midi plutôt calme, en ces temps qui courent. Un soleil timide n'ose pas vraiment éclairer les rues désertées de la ville. Pas un bruit, même le vent s'est tut. C'est dans ce contexte assez morne qu'on put soudain entendre des bruits de sabots claquant vivement sur les pavés. La cavalière déboula, chevauchant à grande vitesse sur une magnifique monture couleur flamme, fendant l'air de sa masse fine et puissante. De longues minuttes à chevaucher ainsi, sans rencontrer personne. Puis ils s'arrêtèrent devant une étrange batisse en bordure de la cité, et la jeune femme mit pied à terre.

Zoroa venait comme à son habitude de parcourir la cité, à l'affut du moindre problème, de la moindre chose insolite. Mais comme d'habitude, il n'y avait rien à signaler, ni dans Zareha, ni à l'extérieur. Et cette situation l'inquiètait, n'en déplaise à Carmine qui elle était plutôt confiante. Tenant le bel étalon par la bride, elle le mena jusqu'aux écuries où un soldat s'empressa de s'occuper de lui. C'est en revenant vers l'entrée de la caserne qu'elle remarqua le jeune homme inconnu qui entrait juste devant elle. Suivant ses pas sans un mot, elle pénétra à son tour dans la petite pièce malheuresement presque déserte. Lorsque le jeune homme posa sa question, la voix de Zoroa claqua :

- Oui c'est ici. Tu es candidat ?

Toujours en conservant son air mysterieux en se cachant le corps sous cette cape, il répondit d'un ton neutre:

"Oui."

La salle resta quelques instants silencieuse, le jeune homme dévisagent la femme, de la tête aux pieds. Dans son pays on ne voyait pas souvent de femmes guerrières, elles étaient traitées de sorcières. Le jeune prince penssa donc que c'était une civile, pourtant elle était en armure et portait une épée a la ceinture. Il s'abstint donc de tout commentaire, tout en étant étoné de cette première rencontre, et se contenta de demander:

"Pouriez-vous m'indiquer la personne qui s'occupe des recrutements?"

Zoroa fronça les sourcils. Elle n'apréciait pas le regard scrutateur de cet homme, qui la dévisageait sans se retenir. Instinctivement, elle porta la main à la garde, mais la laissa immobile. Quelle impudeur ! Derrière lui, les deux ou trois soldats qui s'activaient lui avaient adressé un bref salut, avant de reprendre leurs occupations. Elle s'approcha de quelques pas de l'homme encapuchonné, la main toujours posée sur le pommeau de son épée. Malgré sa taille moins élevée que celle de l'homme, ell dégageait une impresion de puissance, sans aucun doute. Elle lui répondit d'une voix sèche.

- Je n'ai pas encore nommé de personne à ce poste, en attendant, c'est moi qui m'en charge. De toute façon, ça vaut mieux, cela m'évite d'avoir des imbéciles dans mon armée ...

Elle eut une petite moue désapropatrice. En cette période, il y avait tellement peu de soldats dans son armées qu'elle aurait presque été prête à accepter le premier venu ... mais inutile d'en informer le nouveau postulant. Lentement, elle se dirigea vers une petite porte sur le côté.une fois à côté, elle s'arrêta, et lui lança :

- Je suis Zoroa Flamboyante, chef des armées de Zareha. Et toi, qui es-tu ? Pourquoi souhaites-tu entrer dans cette armées ?

La femme se saisit de la garde de son épée. Instinctivement, Syn fit de même sous sa cape. Une femme a la tête d'une armée...? Chose invraisemblable pour un prince comme lui, mais elle devait être une formidable combatante pour avoir reçu ce poste... A ces questions, il répondit:

"Qui je suis n'a pas d'importance, et de toute manière, rien ne m'oblige a vous le révéler. Apellez moi juste... Syn-Baychi."

Il ne voulait dévoiler son nom de peur que celui ci ne montre qui il est, mais révéla tout de même son prénom, mais c'était peut être déjà trop...

"Quand a mes motivations c'est simple, je veux faire quelque chose de ma vie pour que mes ancêtres soient fiers de moi. Et quoi de mieux pour ça que de défendre une ville en s'enrolant dans son armée?"

Zoroa soupira, mais plus d'exaspération que de façon désolée. Elle n'avait pas le temps de faire face à des récalcitrants, qui refusaient même de donner leur nom ! Elle n'en avait rien à faire de son origine, de ce que ce nom pouvait cacher, mais il lui fallait connaitre au mieux les gens qu'elle enrolait, c'était pourtant simple à comprendre ! Et même si c'était malheureux à dire, elle avait besoin des noms lorsqu'il s'agissait de retrouver les familles pour leur faire part du décès du soldat tombé au combat, père, époux, ou simple proche ... Elle n'avait pour l'instant pas encore du subir cette épreuve, mais elle savait que lorsque la guerre serait déclarée ouvertement, ce serait inévitable ... Elle s'efforça de garder une voix à peu près calme :

- Tu as donc peur de ton propre nom pour ne pas vouloir me le donner ? Tu as peur de ce qu'il représente ou de ce qu'il te rappelle pour affirmer qu'il n'a aucune importance ?

Elle eut une petite moue désaprobatrice.

- Tes raisons de t'engager me conviennent, il n'y a aucun problème. Mais moi j'ai besoin d'hommes et de femmes sûrs, et quelqu'un qui ne veut pas me dire son nom me pousse à avoir des doutes. maintenant tu as le choix.

Elle le toisa. C'était un défi qu'elle lui lançait. S'il acceptait de se plier dès maintenant à ses ordres, c'était bon, il serait engagé. Sinon, son regard indiquait clairement que la porte était encore grande ouverte ... Pourquoi avait-elle cette réaction ? Parce qu'elle avait besoin d'avoir confiance en ses soldats qui seraient peut-être ammennés ou qu'elle serait peut-être ammenée à sauver un jour. Sa méfiance prenait donc le dessus.

Il soutint son regard et même encore plus, il se voulait défiant. Il continua de soutenir son envi de ne pas se révéler.

"En effet, j'ai peur de ce que me rapelle ce nom qu'est le mien, et je continue de vous dire que je ne vous le revelerai pas. Mais si vous refusez de m'engager et bien, je n'ai plus qu'a prendre la porte..."

Il s'executa, mais au moment de passer dans l'encadrure de la porte, il dégaina son épée de sous sa cape et bondit en face de Zoroa, plaçant son épée sous sa gorge.

"Je vous provoque en duel madame, et si vous êtes asser digne pour porter une arme, alors accepter ce défi et jugez ensuite si je mérite de faire parti de votre armée."

Il baissa la pointe de son épée qui fit une éraflure dans le plancher et soutenait toujours plus son regard défiant.

"Qu'en dites vous?"

La réaction fut immédiate. A l'instant même ou le fer se posa sur sa gorge, l'instinct de survie de Zoroa la poussa à projeter de toutes ses forces une grande flamme en direction de l'assaillant. Les deux soldats autour d'eux s'étaient levés, menaçants, et s'approchaient dangereusement de l'imprudent. Sans regarder si les flammes avaient atteint l'homme ou pas, elle eut une sorte de feulement sourd, lui hacénant sa pensée :

- Alors comme ça non seulement tu as peur d'un nom, mais en plus tu ne supporte pas l'autorité. Si tu veux un jour être soldat, tu devras apprendre la discipline, Syn-Baychi. Même si ton supérieur est une femme ...

Le regard son regard flamboyait, elle n'avait jamais aussi bien porté son nom. Nom qui elle la remplisait de fierté, lui laissant la mémoire de son père si vaillant, mais ayant eu une fin indigne de sa valeur. Elle n'éprouvait pour l'instant que du mépris face à l'homme devant elle, soutenant son regard avc arogance. Les autres soldats s'éaient tus, attendant la suite avec curiosité et inquiétude.

- Bien sûr que j'accepte ton défi. Je ne me laisserais pas humilier de la sorte. Mais sache que tu devras me montrer tout ton talent pour que je t'accepte, et pas seulement la moitié. Maintenant suis-moi.

Elle passa devant lui sans un regard, et sortit dans la cour de la caserne, pour se diriger vers le terrain d'entrainement. Sur le sol de terre et de sable, elle planta son épée, indiquant ainsi que le combat se déroulerait en cet endroit.

- Quelles armes choisis-tu ? Epée, arc, ou magie ? A moins que tu ne préère un combat à mains nues ...

Sa lame s'ilumina sous le regard étoné des soldats, et la flamme disparu au contact de l'épée lumineuse. Elle acceptait... Il sortit avec elle sur le terrain d'entrainement en traçant un grand trait au sol en fesant trainer son épée derrière lui.

"L'épée sera mon alliée pour ce combat. Maintenant, si vous êtes prête, allons-y!"

En disant cela, son épée se remit a briller de plus belle. Il fonça vers son adverssaire et bondit par dessus elle tout en envoyant son épée vers le bas pour tenter de l'embrocher a l'aterissage.

[hj: essaie quand même d'atteindre les 5 lignes, tu es un peu juste quelques fois ...]

Elle s'était doutée que le soldat préférerait l'épée, et l'avait pour cela gardée bien en vue, mais fut sidére lorsque, à peine sa phrase terminée, l'homme l'avait chargée ! Il essayait de l'embrocher, alors qu'ils n'avaient même pas décidé des règles et des enjeus du combat. Heureusement pour la jeune fée, son saut était plutôt lent, et malgré cette technique audacieuse, elle eu tout le temps de réagir. Elle se jeta en arrière avant d'être atteinte, roula en boule, jambes serrées, pour arriver pile sous son adversaire qui aterrissait. De là, elle contracta ses muscles, et projeta ses jambes vers le haut, pour lui porter un coup dans la partie inférieur du corps. Elle replia alors ses jambes et continua de rouler, pour aterrir accroupie. Pour parer à une éventuelle contre attaque, elle leva son épée au-dessus d'elle comme une barrière avant même de s'être redressée.

Elle était toutefois épatée par le bond prodigieux qu'il avait effectué, car il était assez musclé, et rares sont les gens d'une forte musculature capable de se mouvoir avec autant de légèreté. Zoroa commençait à être excitée, sa nature rouge étant totalement à son aise dans les combats. Elle sentit son sang frémir, comme à chaque fois qu'elle était en danger, comme à chaque fois qu'elle devait agir.

Le jeune homme fut projeté en arrière par le coup de pied de la guerière, il parvint tout de même a se redresser et a aterir sur ses pieds, après quoi il prit un peu d'élan, prit une pierre dans sa main libre et fonça vers son adverssaire en plaçant la pierre sur la lame de son épée.

Une pierre enchantée? Loin de la, un caillou tout ce qu'il y a de plus normal, une sorte de silex miniature en réalité. Il fonça droit vers son adverssaire, sans sauter cette fois, mais en glissant sous elle. Et pendant qu'elle le regardait passer par le dessous, lui frotta le silex d'un geste vif sur la lame de l'épée. La friction des deux matières envoya une nuée d'étincelles dans la direction du visage de Zoroa, instant durant lequel Syn se releva, et asséna un grand coup a la tête de son adverssaire du pommeau de l'épée. Mais ce coup n'était pas hargneux. Il était neutre, désintéressé, comme si le fait de frapper une femme le dégoutait ou lui était indiférent. Mais il frappa tout de même fort, sans regarder pourtant, de peur d'avoir blesser la jeune femme.

La petite pluie d'étincelles aveugla un court instant la soldate sans pour autant lui faire mal, laissant ainsi le temps au garçon de lui porter un coup à la tête. Mais attaquer cette femme qui maîtrisait la force rouge par le feu restait une très mauvaise idée, et la réaction fut immédiate. Son crâne la lançait, elle vacilla légèrement, et pourtant, à l'instant où les minuscules braises se posèrent sur sa peau blanche, une immense flammes les engloutit et déferla sur Syn-Baychi, l'enveloppant d'un manteau étincellant. Un pan de sa cape prit feu.

Zoroa était encore un peu sonnée, et n'avait pas vraiment contrôlé cette attaque. Dans le court instant de répis qui s'ensuivit, elle chercha du regard les yeux de son adversaire. Yeux bleus et yeux verts se rencontrèrent un court instant, océan immense face à forêt dense. Mais l'homme la fuyait. Honte de frapper sur elle ? Zoroa sourit, et sans crier gare, se miot à assainer de nombreux coups d'épée dans sa direction, de pus en plus rapide, de plus en plus difficile à parer. Elle voulait qu'il la frappe vraiment, qu'il n'ait pas de sentiment gentleman ou de remors envers elle, cela elle ne le suportait pas, et n'aurait aucune pitié pour lui s'il continuait ainsi. Elle voulait voir sa vraie valeur.

Autour d'eux, les soldats inactifs à ce moment là s'étaient regroupés, et observait avec attention le déroulement du combat. Certans prenaient des paris, d'autre discutaient apremment de l'issue, mais tous observaient avec une grande admiration les deux duellistes.

Syn releva a peine la tête quand il vit ariver la flamme. Regarder une gerbe de flamme vous foncer dessus est synonime de cécité prochaine. Sa cape se mettait a flamber, et pendant ce temps la chef des armées continuait de lui asséner des coups rapides, de plus en plus vifs et difficile a parer. Il tenta tout de même de les parer, mais quelques uns parvenait a passer a travers, lui tranchant des bouts de cape, laissant apercevoir une armure bleu aux contours dorés, d'autres fesaient de légère ou lourdes plaies sur ses bras.

Le garçon attendait. Il atendait le moment propice pour porter la riposte. Quand l'ouverture se vit apercevoire.

*Maintenant!*

Sans crier gare, il se baissa, la cape toujours en feu, laissant alors une nuée de coup lui couper quelques mèches de cheveux. La brûlante sensation du feu sur son cou et les plaies de ses bras le fesait soufrir, mais en même temps tous les muscles étaient stimulées par la chaleur du feu qui dansait sur son corps.

Puis il se releva, tête la première, et envoya un coup de boule dans l'estomac de la guerrière. Le contact du métal froid de l'armure et la chaleur du feu sur son corp créea une douleur intense, mais il la surmonta le temps d'envoyer valser son épée vers la tête de son adversaire.

Zoroa fut projetée en arrière par le coup, le souffle coupé. Son armure n'amortit pas vraiment sa chute, et elle en fut quite pour une douleur cuisante sur les cuisses. Elle le vit toutefois brandir son épée pour la lui assener sur la tête, et n'eut que le temps de rouler sur le côté, où la lame n'emporta qu'une fine mèche de ses cheveux. Elle en profita pour la frapper de son pied sur les tibias, et ainsi le faire chuter à sa suite. Il tomba lourdement. [ hj : j'ai pris cette petite liberté pas vraiment contraignante pour toi, histoire de rajouter un peu de piment, si ça ne te conviens vraiment pas, tant pis je changerais.

De petites flammes nées de la cape de Syn-Baychi s'étaient accrochés à ses cheveux, et brulait en tremblotant sur les pointes. Elle ne prit pas la peine de les éteindre, de toute façon, elle ne monteraient pas plus haut, contrôlées par son pouvoir du feu. Ils lui donnaient un air étrange, ces feux follets dansant dans la crinière rousse. Un petit air de créature des enfers ...

Toujours à terre, elle prit son épée à deux mains, et roula au dessus de lui, cherchant à le bloquer. Elle fut un instant aveuglée par la longue cape, et perdit un certain temps à s'en dépatouiller, mais finit par la rejeter. Elle tenta alors de lui posr son épée en travers de la gorge, simplement poser, elle ne voullait pas le tuer alors qu'il se révélait si bon combatant ... Il avait tout de même réussi à l'ateindre deux fois ! Elle était décidé à l'engager, mais le combat n'était pas finit ...

(HRP: no problem, mais tu m'en devras une Wink

)

La douleure devenait insuportble. Si en plus son adversaire lui montait dessus, ça risquait vraiment de barder. Il empoigna alors sa cape et l'envoya sur la tête de son enemie juste après qu'elle s'en soit dégagée. Il profita du répit pour pousser son adversaire en arrière. Il s'était débarassé de sa cape, mais ses plaies soufraient encore de quelques braises incrustées a l'intérieur. Il fonça droit vers le seau d'eau le plus proche, et se le versa sur les bras. La douleure scessa enfin. Il ferma les yeux quelques secondes comme pour se détendre, puis repris son regard de combatant.

Sans sa cape en lambeaux, on pouvait voir qu'il avait des habits beacoup plus nobles: une armure bleu avec des contours dorés, des épaulettes et des bottes en fer de même couleure... Ainsi qu'une deuxième cape qui n'avait bizarement pas bruler.

Il repartit en direction de son adversaire, le vagabond avait disparu, le chevalier était aparu. Il envoya coup d'épée sur coup d'épée, décrivant de larges cercles, puis après 5 ou 6 coups, recula. Il ferma les yeux, comme pour concentrer une quelconque magie. Son épée recomença a briller, mais encore plus intensément qu'avant.

*C'est l'assaut final!*

Puis il fonça, son épée ne semblant qu'un rayon de lumière qui se serait matérialisé sous forme physique pour servir d'arme a un mortel, et, tout en évitant les coups de son adverssaire, éssaya d'apliquer la main qui tenait l'épée dans le ventre de la guerière.

(HRP: bon, chuis sympa, je te laisse choisir si tu te prend mon coup ou pas XD, alors éssaye de l'être aussi Wink

)

[ hj : bien sûr, c'est normal, j'y comptais bien ^^]

Zoroa se sentit à nouveau enveloppée dans le tissus, puis projetée en arrière. Décidement, ça devenait habituel avec lui ... Elle se releva rapidement, prête à repartir aussitôt, lorsqu'elle vit que Syn-Baychi était vraiment mal en point, et avait profité de sa nouvelle chute pour etteindre les flammes qui le dévoraient. Elle allait brandir son épée pour foncer sur lui, lorsqu'elle suspendit son geste. La cape de l'homme finissait de bruler à terre, et celui-ci était à présent à découvert. La richesse et l'apparente qualité de son armure ne laissa aucun doute à la guerrière : c'était un chevalier. Elle comprit un peu mieux alors son refus de décliner son identité complète, même si elle ne l'acceptait pas plus pour autant.

Ils échangèrent un court regard, mais reprirent immédiatement. Les épées se croisaient, s'entrechoquaient, frappaient, parraient, feintaient pendant quelques minuttes encore. Ils étaient de forces égales. Le chevalier recula, et ferma les yeux. Zoroa s'élança alors, donnant toute sa force pour un dernier coup vengeur, mais lui aussi s'était mis à courir. Il plongea sous son arme, et dirigea sa propre épée droit sur le ventre de la soldate ...

Une fraction de seconde. Durant une fracion de seconde, les pensées se bousculèrent dans la tête de Zoroa. L'épée était vraissemblablement annimée d'un pouvoir magique, et serait beaucoup trop puissante pour que son armure résisite entièrement. Elle n'avait pas le temps de fuir. C'est son instinct qui la sauva. Elle concentra toute son énergie sur son ventre, tout pour résister à l'assaut furieux de l'épée qui menaçait de le transpercer. Un craquement se fit entendre lorsque la lame déchirra l'armure comme du beurre. A l'instant même où la pointe toucha la peau, son énergie déferla, et une explosion retentit. Ils furent tout deux projetés en arrière, et roulèrent chaqu'un de leur côté loin sur le sol.

La jeune femme resta sonnée un instant, allongée dans la terre battue. Elle porta la main sur son plastron, et la mena à ses yeux. Elle saignait légèrement, mais rien de grave. Doucement, elle plongea sa main sous la terre : une espèce de canne aparut, et l'aida à se relever. Seulement si on y regardait bien, la canne était faites de lierre tressé, la seule chose qu'elle savait à peu près maîtriser correctement concernant les plantes. Vacillante, elle porta le regard vers l'endroit où Syn était tombé.

(hj : tu peux comprendre que j'ai trouvé une parade pour pas me faire déchirer les entrailles quand même ? ^^)

(HRP: je dit pas le contraire mais j'ai connu un forum de boulets (dont je ne citerai pas le nom, trop honteux je suis -.-') ou il te disait a ta place si tu crevait ou pas, un gros foutage de gueule au monde du RP quoi)

Le prince resta là, allongé, gisant sur le sol. Son épée brillait toujours, mais d'une faible pâleure. Pendant un instant, tous ces sens s'étaient brouillés: sa vue par les flammes de l'explosion qui danssaient toujours devant ses yeux; son odorat par l'odeur de brulé se dégageant de la terre calcinée; son touché par la chaleur qui lui brulait les doigts; l'ouïe par le bruit sourd de l'explosion.

Puis il se releva, s'apuyant sur le mur auquel il avait été projeté, regardant dans le vide dans l'espoir d'être tourné vers Zoroa, puis dit:

"Alors... Ha... Ha... Je commence quand...?"

(HRP: je précise que ce n'est pas "ha ha" rire mais "ha...ha..." haletement de fatigue)

Un sourire se dessina sur son visage, puis il s'effondra au sol, encore conné par le choc de l'explosion.

( hj : roooooo, ça existe ce genre de truc ?)

Zoroa, s'appuyant légèrement sur sa canne, se dirigea vers l'endroit où le jeune homme était tombé. Il haletait, et ne parvenait pas à se relever. Sans répondre à sa question, la soldate s'accroupis tant bien que mal à ses côté, sa petite blessure la titillant légèrement. Il était sonné. Sans remord, elle lui balança une ou deux claque de plein fouet, histoire de lui remettre les idées en place. Cette méthode peut paraitre un peut cruelle, mais je vous assure, il n'y a pas plus efficace ... Elle lui tendit alors la main, pour l'aider à se lever à son tour.

- Allez Syn-Baychi, tu commences tout de suite alors t'as intérêt à te bouger !

Elle souriait. Le chevalier l'avait impressionnée. Elle aurait vraiment trouvé dommage de le laisser filer, et était contente de l'issue du combat. S'étirant légèrement, et laissant tomber sa canne de lierre, elle le regarda sous ses cheveux bleus. Elle remarqua pour la première fois qu'il était plutôt joli garçon, il faut dire qu'avant elle était assez ... énervée pur faire attention à ce genre de chose. Secouant la tête, elle se tourna et héla l'un des soldats attroupés autour d'eux.

- Elios !

Un grand elfe blond s'approcha alors.

- Oui général ?

- Tu montreras à notre nouvelle recrue les dortoirs et les écuries. (elle se tourna vers Syn-Baychi) J'ai cru voir à l'entrée un cheval qui doit t'appartenir, non ?

Le soldat acquiesca d'un signe de tête, mais ne bougea pas, attendant le chevalier en question. Zoroa pour sa part, se détourna légèrement, comme si elle allait s'en aller, puis finalement, se pivota vers l'homme, un petit sourire aux lèvres.

- Au fait ... tu me dois un plastron jeune homme ... et moi une cape !

Elle éclata de rire, mais s'arrêta bien vite car les secousses lui faisaient mal à l'estomac. Elle jeta à nouveau un coup d'oeil aux jeune homme et à son armure bleue et dorée, curieuse d'en savoir plus, mais toutefois respectueuse de son intimité qu'il avait en quelque sorte gagnée avec ce combat.

Syn garda la tête baissée. Il souriait sous ses blessures, puis il leva la tête et poussa un grand rire avant de se relever et de s'apuyer sur l'elfe apelé par sa nouvelle... "patronne" bien qu'il n'aimait pas le terme.

"Toi la... Amène moi aux dortoirs."

L'elfe lui demanda si il voulait aller a l'infirmerie du camp, mais il répondit qu'un petit somme lui suffirait largement. Il obtenpéra donc, et Syn se laissa porter par ce nouveau camarade.

(je m'en va au pieu dans les dortoirs XD)

[pas de problèmes, seulement tu risques te retrouver un peu seul dans les dortoirs : t'es le seul soldat pour l'instant ... et ce serait assez mal vu que je vienne t'y rendre visite ^^]

La jeune femme eut une moue désaprobatrice devant l'assurance et l'autorité avec lesquelles il parlait à son soldat. Elle ne lui avait pas envoyé un serviteur, mais eulement un guide ! Cette capacité à se faire obéir conforta Zoroa dans son intuition : il était habitué à commander, à ne jamais obéir, il devait être un personnage assez important chez lui. Elle secoua la tête, fronçant les sourcils. Elle sentait bien qu'elle aurait du mal avec lui ... il n'accepterait jamais entièrement l'autorité d'une femme, qui plus est plus jeune que lui ...

Elle se détourna en soupirant. La voix un peu rauque, elle renvoya les soldats à leurs occupations, refusant que l'un d'eux la mène à l'infirmerie. Elle reprit soudain conscience de sa blessure, mais haussa les épaules. Elle avait connu pire, pas de quoi s'inquièter. Elle se dirigea donc vers l'intérieur du batiment, où elle se rendit directement dans son bureau.